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Un nouveau rapport sur la biodiversité vient d’être publié.
L’IPBES s’est intéressé aux liens entre l’humanité et le monde sauvage. Plus de 6 000 articles scientifiques ont été épluchés pour arriver au constat que l’humanité dépend en grande partie des espèces sauvages, mais n’en prend pas soin.
C’est surprenant, mais ce travail n’avait jamais été réalisé auparavant : quels sont les liens entre les hommes et les espèces sauvages, qu’elles soient animales ou végétales ? Quelles sont celles que nous utilisons, pour faire quoi, et de quelle manière ? L’IPBES nous offre la réponse : l’humanité dépend grandement du sauvage. Jean-Marc Fromentin est co-rapporteur de l’étude :
« Ça reste extrêmement important, y compris dans nos modes de vie urbains. On pense que finalement on s’est complètement affranchi de l’usage, ce n’est pas vrai. On a des usages extrêmement importants pour la nourriture mais ce n’est pas que pour ça, c’est pour l’énergie, le bois. Et le bois d’espèces sauvages reste extrêmement important pour se chauffer, c’est plus de 2 milliards de personnes en dépend. Pour la médecine, l’aspirine provient de l’écorce du saule et c’est pour toutes ces activités. Ça se compte en centaines de milliards de dollars au niveau des économies qui sont dégagées par ces usages, c’est des centaines de millions d’emplois. Juste la pêche artisanale dans le monde, c’est 110 millions d’emplois. Et au total, c’est 50 000 espèces de plantes et d’animaux qui sont utilisés par l’homme. »
Des centaines et des centaines de pages qui dressent un panorama le plus complet possible et un constat : la relation entre humains et espèces sauvages est déséquilibrée au détriment de ces dernières trop souvent surexploitées. Le rapport offre donc également des pistes et des solutions pour en sortir et insiste particulièrement sur le rôle à donner aux communautés locales. Leurs pratiques sont ainsi très souvent des exemples à suivre.
Extrait du Journal en français facile du 08/07/2022 (RFI)
Exercice
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